Quelle est la bonne longueur de jupe pour moi ?
Par Elodie, le 14/07/2025
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S’il y a bien un domaine dans lequel tout est permis, c’est celui de la longueur des jupes ! De la micro-jupe à la robe à (longue) traîne, toutes les variations et nuances sont possibles.
Mais est-ce toujours une bonne idée ? Est-ce que ça va être joli ? Et une question qui nous tient particulièrement à cœur chez MonOurlet.fr : est-ce bien adapté à l’usage que je veux en faire ?
Que vous pensiez porter cette jupe au travail, lors d’un pique-nique entre amis ou à un mariage, il y a certains points à connaître pour être belle ET confortable. Voyons-les ensemble.
Les différentes longueurs de jupe
Les jupes courtes

Commençons d’abord par les plus courtes, avant de rallonger petit à petit :
- Les micro-jupes : elles arrivent juste en dessous des fesses ou tout en haut des cuisses.
Evidemment ce n’est pas la peine d’imaginer vous asseoir ou monter des escaliers sans montrer vos sous-vêtements dans ces conditions. A oublier donc pour la plupart des situations de la vie courante.
- Les mini-jupes : elles tombent approximativement au milieu des cuisses, voire un petit peu en dessous.
Plus faciles à porter que les micro, elles peuvent être la bonne jupe pour vous si :
-
- Vous n’avez pas peur de montrer vos jambes, ni vos genoux
- Vous ne prenez pas trop les transports en commun (ou alors vous comptez rester debout). Avec une mini-jupe, il y aura toujours un petit bout de cuisse en contact direct avec le siège quand vous serez assise. On ne vous fait pas un dessin, ce n’est pas le meilleur moyen de se sentir à l’aise dans le métro en pleine canicule
- Vous n’avez pas d’enfants en bas âge : ce ne sera pas évident de vous accroupir sans arrêt pour prendre un petit bout de chou dans vos bras. Du moins pas sans risquer de montrer votre culotte. Et ça c’est sans compter les heures assises par terre à jouer aux Lego sans pouvoir replier les jambes.
Les jupes de longueur moyenne

A la fois les plus versatiles et les plus courantes, c’est difficile de se tromper avec ces longueurs. On y trouve :
- la jupe longueur genou : elle arrive en principe juste au-dessus du genou. Elle peut aussi arriver juste en dessous, pratique quand on est un peu complexées par ses genoux et qu’on souhaite les cacher.
Là globalement toutes les formes et tous les styles sont possibles. On évite simplement de « couper » le genou en deux avec une jupe qui arriverait pile au milieu. Ce ne serait pas très esthétique.
C’est une longueur qui convient pratiquement à toutes les situations. Sauf si vous souhaitez rester assise par terre, pour un pique-nique en forêt par exemple. Dans ce cas on vous conseillera plutôt :
- la jupe midi : la définition de la jupe midi est la moins précise de toutes celles qu’on vous a présentées jusqu’ici. En gros une jupe midi arrive quelque part entre le dessous du genou et le bas du mollet, mais toujours au-dessus de la cheville.
A partir de cette longueur, on a moins de contraintes liées à l’usage, on peut s’y sentir à l’aise en toutes situations. On commence cependant à avoir des contraintes de largeur, notamment pour des jupes étroites. Vous devez en effet absolument avoir suffisamment de place pour écarter les jambes, sans quoi vous ne pourrez pas marcher.
Si vous tenez à porter une jupe midi ou longue droite, il faudra dans ce cas prévoir une fente, dite fente d’aisance. Celle-ci devra remonter au moins jusqu’au genou, voire un petit peu plus haut pour être à l’aise. Ces fentes sont souvent situées à l’arrière (sur les jupes crayons) ou sur le côté, donnant un style tout à fait glamour et sexy, parfait pour une tenue du soir.
Les jupes longues

On arrive maintenant à :
- la jupe longue : on parle plus souvent de jupe longue lorsqu’elle arrive approximativement à la malléole. Pour ne pas vous tromper, la malléole est le petit os rond saillant de l’articulation de la cheville. Si la jupe arrive plus bas, on parlera plutôt de :
- la jupe « ras-du-sol » : comme son nom l’indique, elle tombe à peine quelques millimètres au-dessus du sol.
C’est la longueur ultime quand on veut allonger visuellement la jambe et souvent le rêve pour les fans de jupes longues.
Attention vous ne pourrez la porter qu’avec une hauteur de talons bien déterminée. Si vous choisissez des talons plus courts vous marcherez sur la jupe, et avec des talons plus longs vous perdrez cet effet « ras-du-sol ». De plus, même en choisissant les bonnes chaussures, il se peut que vous marchiez dessus en descendant les escaliers ou en marchant sur un sol inégal.
C’est pourquoi nous la conseillons plutôt pour des tenues de cérémonie, avec une paire de chaussures dédiées pour l’occasion. L’ourlet de la jupe sera mesuré et cousu exprès pour ces chaussures, ce qui garantit un effet optimal.
- et enfin la jupe à traîne : dernière longueur possible, elle est plus longue que vos jambes à l’arrière, ce qui la fait « traîner » derrière vous. Réservée uniquement aux robes de mariée, on ne la trouve dans aucun autre contexte.
Pour l’anecdote, la plus longue du monde a été homologuée par le Guinness World Records en 2017 avec plus de 8km de traîne, soit quasiment l’altitude du mont Everest. On vous l’avait dit, tout est vraiment possible en termes de longueur de jupe ! 😉
Quelle longueur de jupe pour ma morphologie ?

La fameuse question qui tue, celle que l’on se pose toutes quasiment à chaque séance shopping : est-ce que ça me va bien ? Et est-ce que c’est adapté à ma morphologie ?
Reprenons les règles de base :
- Si l’on veut allonger visuellement les jambes, on évite les longueurs moyennes. Une jupe qui arrive autour du genou vient « couper » la jambe et la fait donc paraître plus petite. Il vaut mieux privilégier les mini et les maxi longueurs, qui font paraître les jambes interminables
- Pas de tissus brillants sur les zones qui nous complexent : en plus de donner une impression d’épaisseur plus grande, la brillance attire le regard. Pas terrible pour booster notre confiance en soi là où on est déjà pas très à l’aise
- On prend plutôt un tissu fluide (de type soierie) pour les coupes amples, sauf si vous recherchez un « effet montgolfière garanti ». Si on veut un tissu plus épais (jean, velours, brocart…), il sera plus facile de l’associer avec des coupes plus étroites et droites.
Avec quel forme de haut l’associer ?
Au-delà de ces conseils très généraux, c’est plutôt l’effet général d’une tenue qu’il faut regarder. Et pour cela la règle des 2/3 – 1/3 est très efficace. Elle stipule que l’idéal c’est 1/3 de la surface visuelle de la tenue en haut pour 2/3 en bas, ou bien 2/3 en haut pour 1/3 en bas.
Concrètement cela revient à dire que plus il y a de tissu sur le haut du corps et moins il en faut sur le bas du corps, et inversement :
- Ainsi on évite l’association jupe courte / bustier. A la place on peut ajouter des manches et/ou prendre un top qui remonte jusqu’au cou, pour rajouter du tissu sur le haut du corps
- Au contraire une jupe longue fonctionne mieux avec un débardeur, pour dégager les épaules. Si l’on veut absolument la porter avec des manches longues, on peut soit dégager le décolleté, soit privilégier une jupe fendue jusqu’en haut de la cuisse.
Vous pouvez également jouer sur la hauteur de la taille : plus haute elle allonge visuellement le bas du corps. Plus basse elle va au contraire allonger le haut du corps. Si vous portez une jupe, choisir de rentrer votre haut ou de le laisser par-dessus va avoir le même effet de rééquilibrage entre haut et bas du corps.
Bien sûr on n’est pas obligées de suivre cette règle à la lettre sans réfléchir, il faut y mettre un peu de bon sens. D’autres paramètres vont entrer en ligne de compte, comme la saison par exemple. On ne vous conseillera jamais de sortir en débardeur en plein hiver, ou de porter des manches en pleine canicule, sous prétexte que ce serait plus esthétique !
Vous avez aussi certainement déjà vu d’autres règles, comme par exemple « pas de jupe longue quand on est petite ». Mais on n’en fera pas la liste ici. D’abord parce que c’est stupide d’inventer des complexes à des femmes qui se sentent bien dans leur corps (on s’en invente bien toutes seules sans qu’on vienne nous en ajouter !). Et ensuite parce qu’il existe à chaque fois des contre-exemples, qui rendent ces pseudo conseils caducs.
Vous ne trouverez pas non plus ici de consignes pour les morphologies en X, en O, en A ou n’importe quel autre système de classification d’ailleurs. Bien sûr cela peut rassurer au premier abord, et donner l’impression que l’on maîtrise son sujet. Mais c’est surtout le meilleur moyen de se retrouver engoncée dans une liste d’injonctions étroites et restrictives. On risquerait au contraire de passer à côté de plein de belles choses sans même savoir exactement pourquoi, ni qui en a décidé ainsi ou sur quelles bases.
Donc on se détend, on respire, on essaie et on se rappelle toujours qu’après tout on fait bien ce qu’on veut : l’important c’est de se sentir belle ET confortable !